AMMA ET APRES...

Publié le par Olrik

AMMA ET APRES…

 

Vous avez appris une technique de massage, AMMA par exemple avec Roland Danieau (vous pourriez tomber pire…) et vous la maîtrisez bien. Vous l’avez pendant un temps assez long pratiquée sur vous-même, votre chat, votre chien, votre grand’mère, vos proches, bref tout ce qui vous tombait sous la main. Vous pratiquez le massage-passion. Et vous envisagez maintenant d’en tirer des revenus, ce qui est bien normal.

 

Avant de vous lancer, permettez au kiné expérimenté et néanmoins masseur que je suis de vous donner quelques indications.

 

Première chose : Un masseur doit être massé. Comme tout le monde, d’abord, et même plus que tout le monde car c’est une activité fatigante. Mais aussi et surtout pour sentir et savoir l’effet qu’il produit. Pour cela, il faut apprendre le massage avec un partenaire. S’entraîner avec quelqu’un. Qui partage votre intérêt.

 

Deuxième chose J’ai dit votre intérêt. Parce qu’il est inutile de pratiquer quoi que ce soit sans un réel intérêt. Primaire ou acquis. Certains se disent : j’ai besoin d’argent. Le massage serait un bon « créneau ». Ceux-ci ne feront jamais rien de bon. Ni de lucratif.

 

Troisième chose. Ne vous précipitez pas ! Attendez d’être prêt. Comment le savoir ? Quand les gens que vous massez, vos cobayes, vous en redemandent. Voire parlent de vous à d’autres qui viendront vous trouver.

 

Quatrième Chose. Comment hâter cet heureux moment ? Simple ! Apprenez d’autres techniques faciles et facilement utilisables. Des techniques qui répondent rapidement aux besoins des gens. Besoin de bien-être d’abord. De ne plus souffrir. Des reins de la nuque et aussi des mollets, on oublie souvent cela le mal aux jambes ; pourtant tout le monde en souffre, qu’il s’en plaigne ou non.). Et très vite : les clients ne sont pas patients. De plus ils sont méfiants (avec raison !). Ils ne vous croiront pas sur parole si vous leur dites que cela va agir, mais plus tard. Un nouveau client doit, surtout au début de votre carrière, sortir de vos mains « marchant sur un petit nuage », ou tout au moins reposé et soulage (et pas seulement de quelques euros !) Et pour cela, il ne suffit pas de maîtriser une technique. Je vous suggère aussi de connaître

 

* Les ponçages Knaap. Surtout sur la nuque et les mollets endroits où presque tout le monde souffre qu’il le sache ou non ! Un ponçage bien fait a une action immédiate.

 

* Les pincements de Jarricot, surtout derrière la mastoïde qui viennent à bout instantanément des torticolis et des douleurs de nuque Je sais ! Au début, quand on a appris une technique, on a tendance à la cultiver dans un désir perfectionnement narcissique. Et un zèle de convertisseur et de prédicateur qui cherche à transformer le client en disciple ou en adepte. Mais de tout cela le patient se contrefiche. Il veut seulement se sentir mieux ! Ce n’est pas le plaisir que vous avez à travailler qui l’intéresse ! Pas de nombrilisme égocentrique Et puis le nouveau client, vous n’avez que très peu de temps pour le convaincre : il ne vous donnera pas une seconde chance, comme à un praticien officiel et remboursé. C’est déjà bien beau qu’il se confie à vos mains une fois sans vous connaître. Le massage Amma s’y prête bien, parce qu’il n’est pas besoin de se déshabiller (c’est un massage habillé). Il suffit de s’asseoir (cela ne dure qu’un quart d’heure !). Et pas de cérémonial : c’est tout de suite. On sait combien cela va coûter. Encore faut-il que l’essai soit concluant.

 

Cinquième chose N’acceptez un client, au début qu’à coup sur. Quand vous êtes sur de le satisfaire. Certes, une personne sera frustrée si vous lui dites que vous êtes incapable de l’aider. Mais il ne vous en voudra pas. Cela vous donnera, au contraire, une aura de personne compétente, sérieuse, et qui connait ses limites. De confiance. Alors qu’un échec vous coulerait.

 

Sixième chose Au début, ne comptez pas sur l’effet placebo. Ça ne marchera qu’après que le téléphone arabe aura fonctionné.

 

Septième chose Non seulement il faut être efficace, mais il est bon en plus d’être « à la mode » le bouche à oreille est primordial. Une certaine originalité voire excentricité dans le comportement ne messied pas. Si elle est naturelle bien sur. Les gens viennent à vous par besoin, et aussi par vanité, pour en parler. Parce que ça fait bien.

 

Huitièmement Pour trouver des clients, je vous renvoie à un précédent billet que j’ai posté sur ce blog. Et aux autres.

 

Neuvièmement Et si vous voulez à votre tour, devenir formateur, organiser des stages individuels ou même qualifiant ? Une seule façon de vous donner une carte de visite, un cv. D’être crédible. Publier. Chez un éditeur. Ça remplace un diplôme, avantageusement. Je sais il y a une sorte de timidité autour de cela. Parce qu’on surestime le fait d’écrire. Mais c’est très facile. Un exemple. Roland Damieau. Il écrit fort bien, ce con. Je me tue à le lui dire. Mais il n’en croit rien. Têtu comme un âne rouge du Poitou, presque sa région. A part soi, il croit que je dis ça pour lui faire plaisir. Il prend Tonton Pierre pour une pipe ! Que voulez-vous que j’y fasse ? LCLP, comme on dit chez moi.

 

Et écrire une lettre qui vend ! pour convaincre un chef d’entreprise Je ne connais rien de mieux que l’e-book de Christian Godefroy. Il sait de quoi il parle puisqu’il a bâti sa fortune autour de cela, qu’il pratique depuis 40 ans et mèche. En voici le lien

 

http://club-positif.com/psp/affiliates/fgo.php?id=20451

 

Vous le copiez dans votre navigateur.   Et vous cliquez entrée : Simple ! En plus, c’était comme cela de mon temps, il y a 3 ans, il offrait en plus un e-book, intitulé justement « Le secret des e-books ». Qui vous apprend comment écrire un livre pratique qui se vend. Je sais, il va y en avoir qui vont me dire 99 €, c’est une somme. Mais imaginez le temps (pas gratuit) que vous allez passer à merdoyer pour savoir au juste ce qu’il y a à faire. Quoi écrire pour emporter le morceau. Il y a des tas de gens qui accèdent à une brillante situation, comme on dit, rien que parce qu’ils ont su convaincre. Je ne deis pas les publicitaires. Tout le monde a besoin de savoir convaincre. Et peu s’en rendent compte. Une supposition : vous êtes en procès. Un procès qui peut vous rapporter ou vous faire perdre 1 millions d’€. Un juriste se présente à vous avec un morceau de papier. Sur lequel se trouve le texte de moi qui va vous donner gain de cause assurée, et qu’il a dégotté. Il vous en propose 100 €, autant dire une bouchée de pain. Allez-vous refuser, au prétexte que cent € pour une simple feuille de papier, c’est cher payé ? Evidemment non ! Ce n’est pas le bout de papier que vous payez, c’est l’information. Je vois des tas de gens qui paieraient très cher la recette pour faire repousser leurs cheveux. Même si elle tenait sur un timbre poste ! J’aurais encore des tas de choses à vous dire, car je suis un puits de science et de sagesse, mais cela ne me revient pas. Une autre fois, sans doute…

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B
Bonjour,<br /> <br /> Je vous félicite pour votre blog et je vous écris car vous pourriez être intéressé par le site que l’association Anciela vient tout juste de lancer, Démocratie Durable :<br /> http://www.democratie-durable.info<br /> C’est un site de démocratie participative où les citoyens peuvent porter des propositions d’action publique et des projets collectifs et en débattre afin de construire collectivement des solutions<br /> efficaces pour le développement durable. Le but est que les élus puissent les mettre en œuvre dans leurs décisions ou que d’autres citoyens s’inspirent des projets. De nombreuses thématiques sont<br /> abordées, dont la santé par exemple qui pourrait particulièrement vous intéresser. On peut aussi y trouver des sites écolos, des pétitions, des associations… N’hésitez pas à y apporter votre<br /> contribution !!<br /> <br /> Blandine, membre d’Anciela et de Démocratie Durable.
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